Les 7 critères pour aller en médiation

1- L’absence de communication et de relation constructive

L’interlocuteur se maintient aux abonnés absents, il craint les reproches, l’agression, la culpabilité. Il se replie, fuit, est dans le rejet, la fermeture.

2-L’émotion « négative » et le risque d’escalade

L’interlocuteur est submergé par ses émotions qui entravent sa pensée. Les relations se détériorent. Les décharges émotionnelles reçues par l’autre provoquent le débordement d’agressivité unilatérale ou réciproque. Ou font se replier sur soi.

3-L’enchevêtrement de problèmes accumulés

Il n’y a pas un problème mais plusieurs enchevêtrés, indépendants mais reliés.

4-L’incompréhension réciproque

« L’enfer, c’est les autres. » L’autre n’a sa place qu’en négatif. Il est de mauvaise foi, joue le mauvais rôle.

5-L’absences de règles précises, de « lois » établies

Chacun se prévaut de « sa » règle ou de « la » bonne interprétation de la règle obscure.

6-Absence d’un espace propice

Les territoires sont impénétrables, chacun étant interdit de séjour chez l’autre.

7-La méfiance de l’autre

Peur de la différence, méconnaissance de l’autre. Vécus négatifs, différences de points de vue, de pratiques, différences culturelles ou religieuses…

La médiation aide à dépasser un passé insatisfaisant, privé de communication et de confiance, dominé par une escalade d’émotions négatives, par un enchevêtrement de problèmes et une incompréhension réciproque. La présence du tiers médiateur, l’espace d’écoute et de parole propice au dialogue qu’il offre alors peut permettre de sortir de ces difficultés.